HocusPocus

Ou Wendy Doll

Vendredi 31 août 2012 à 12:28

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Vous entrez ici dans le monde de ma folie. J'aimerais bien faire publier mes livres un jours mais en attendant il faut bien m'entraîner quelque part. Alors me voilà sur la toile. Il serait gentils a vous de me laisser vos impressions, vos critiques bonne ou mauvaise.
J'espère vous faire passer de bons moments sur mon blog =)

Mais tout d’abord, qui est l’auteur ?

Je suis Wendy Doll où Hocus Pocus, comme vous le sentez. Jeune femme de 20 ans nouvellement arrivée sur Lyon après un périple à travers le monde. Je fais des études en esthétique-cosmétique pour devenir ma propre patronne je l’espère.

Quoi d’autre ? On verra plus tard !

 

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Vendredi 31 août 2012 à 12:34

 Histoire d'une folie de plus

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Vendredi 31 août 2012 à 12:52

Introduction 

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« Je dois aller aider mère aux champs. »

 

Cette phrase inlassablement répétée représentait l’agonie d’une femme rongée de l’intérieur. Elle ne prononçait aucun mot et détournait chaque conversation avec cette même phrase.

 

L’inspecteur réajusta ses lunettes rondes  devant la vitre. Le spectacle d’une femme ayant perdue la raison avait de quoi retourner toute âme humaine.  Il y avait de quoi rester interdit devant une telle folie qui rongeait cette femme à même la chaire.

 

Ses petites mains racornies comme de vieux parchemins  tricotaient inlassablement une écharpe trop longue dans une laine d’antan. Les gestes étaient pareils à ceux d’un automate ; comme si ce geste ne s’était jamais arrêté depuis qu’il avait commencé.  Par ailleurs, la jeune femme ne regardait même plus ses mains afin de prévenir toute faute. Ses yeux bleu, pareils à ceux d’un mort, cireux et encrés dans leur orbites fixaient le vide, accompagnant ses lèvres sèches entrouvertes, tordue dans une expression de douleur. 

Pour compléter le tableau, elle était vêtue d’une longue robe déchirée de part en part, aux teintes pastelles que l’on devinait passées à travers le temps. Ce qui au final, lui donnait l’air de sortir tout droit de l’ancien temps.

Elle était éclairée par une faible lumière provenant d’un minuscule éclairage  plafonnier dont sa réflexion était élargie par les murs blancs de la cellule. On pouvait y voir une chaise en fer où reposait une camisole dans un coin de la pièce ainsi qu’un lit de fortune où était installée la jeune femme.

 

L’homme lâcha un soupir d’incompréhension. Cette femme à la chevelure grisonnante et dégarnie n’avait que 40 ans. Elle avait dû être belle. La finesse de ses traits sous le masque d’une vieillesse précoce ne laissait planer le moindre doute.

 

Soudains, la porte claqua dans son dos, ce qui le fit tressaillir. Un homme imposant entra dans la pièce. Le reconnaissant, l’inspecteur se raidit et prit une expression formelle.

Le nouvel arrivant, ne prononça mot, laissant planer l’épaisse atmosphère qui régnait. Celui-ci se contenta d’échanger un bref signe de tête puis avança à la hauteur de l’inspecteur, attachant à son tour, un regard emplit d’horreur et de pitié sur la jeune femme.

 

Aucun des deux n’osait briser le silence mais il fallait bien commencer l’enquête sur la famille Almont. Ainsi l’inspecteur tendit sa main vers le dossier bleu gisant sur la table de bois disposée devant la vitre puis il ouvrit le dossier pour s’intéresser à la première page du dossier qui enfaite n’était que la reconstitution d’un journal intime.

 

                « Que lui est-il arrivée ? »

               

Le nouvel arrivant soupira de lassitude. Apparemment cette question lui était souvent posée et par conséquent il répondit machinalement :

 

« Lisez le journal, je n’aurais besoin d’en dire plus. »  

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